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dimanche 3 juin 2012

De nombreux enfants hopitalisés scolarisés


305 élèves du primaire et 168 élèves du secondaire concernés l'année passée. Le coût moyen de la scolarité d’un élève dans l’enseignement spécialisé s’élève à 13 941 euros selon le journal du Médecin.
L’offre d’enseignement aux enfants et adolescents hospitalisés pour une longue durée est souvent méconnue du monde médical et/ou scolaire. Pourtant elle existe. Pour le député Ecolo, Matthieu Daele, l’enseignement de type 5 est un acteur du monde scolaire dont on parle trop peu : « Les enfants doivent faire face à l’école et à tous les soins qui leur sont dispensés. Le lien et la qualité des relations des écoles d’origine avec les enfants hospitalisés, leurs familles et les enseignants du type 5 tout au long de l’hospitalisation, qu’elle soit de longue durée ou répétitive sont donc essentielles. Il ne faut pas oublier non plus que les liens établis en début d’hospitalisation ont tendance à se déliter sur la durée. »

Pour Marie-Dominique Simonet, ministre de l’Enseignement obligatoire, le rôle de l’enseignement spécialisé de type 5 dédié aux élèves hospitalisés malades ou convalescents est d’entretenir ou de développer les acquis et d’atténuer des traitements parfois très lourds ou invalidants en apportant une présence sans connotation médicale. « En 2010-2011, l’enseignement de type 5 a scolarisé 305 élèves du primaire et 168 élèves du secondaire. Ces chiffres sont ceux d’une fréquentation moyenne calculée en date du 15 janvier et sur la base de la durée de l’hospitalisation. »

Selon la ministre, le coût moyen de la scolarité d’un élève dans l’enseignement spécialisé s’élève à 13 941 euros et celui d’un élève de l’enseignement ordinaire est de 7 225 euros. « Les compétences spécifiques développées par les enseignants permettent un accompagnement professionnel, empreint d’humanité et de respect, face à des jeunes en souffrance. »
Notre société évolue. La médecine progresse chaque jour. « Les traitements ne nécessitent plus toujours un maintien en milieu hospitalier mais ne permettent parfois pas un retour à l’école. Un nombre important de jeunes passent de longues périodes à domicile. Ce « décrochage scolaire temporaire »ne devrait pas hypothéquer la poursuite d’un cursus harmonieux. Dès septembre prochain, le décret du 1er février 2012 permettra aux élèves scolarisés dans l’enseignement de type 5 de bénéficier d’un accompagnement adapté à domicile pendant leur convalescence. L’élève pourra donc poursuivre sa scolarité entre la fin de l’hospitalisation et le retour à l’école » précise la ministre.
Depuis la rentrée 2011, les élèves qui réintègrent leur école ordinaire après une longue période d’hospitalisation sont accompagnés durant quatre périodes par semaine en primaire et dans les deux premiers degrés du secondaire, et huit périodes dans le troisième degré. « Avec l’essor d’Internet et de l’informatique, nous devons relever de nouveaux défis. Les écoles doivent assurer le suivi scolaire de leurs élèves, même malades. Pas moins de six écoles ou implantations ont été créées depuis le 1er septembre 2009 sur l’ensemble du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, à Tournai, Ath, Spy, Marcinelle, Ans et Bertrix. »
D’autres initiatives existent pour les enfants hospitalisés. Le site hospichild.be s’adresse à la fois aux parents d’enfants malades hospitalisés et sert également d’outil pour les professionnels. La poursuite de la scolarité de l’enfant malade à l’hôpital ou à son domicile est essentielle : éviter une trop grande rupture scolaire, travailler les matières vues par les élèves de son école d’origine, préparer son retour à l’école....

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