Les 100.000 morts évitables chaque année en France liées au tabac, à l'alcool, à l'insécurité routière et à l'alimentation, devraient être un des sujets du débat télévisé entre les candidats à l'élection présidentielle, selon un groupe de neuf médecins qui leur a soumis 14 propositions. Réunis au sein d'un collectif initié par le Pr Claude Got, un ardent défenseur de la prévention, ces experts interviennent à chaque élection présidentielle depuis 1988 pour interroger les candidats et leur soumettre des propositions en lien avec la prévention sanitaire. En 2012, ils ont récolté les réponses «radicalement différentes» des deux finalistes, selon leur communiqué publié vendredi dernier sur ce site. Voici les principales positions de François Hollande et de Nicolas Sarkozy.(A lire dans le Figaro.fr)
Mais ce n'est pas tout. Création de pôles de santé pour François Hollande, ouverture de maisons pluridisciplinaires pour Nicolas Sarkozy. En fait, l’idée qui sous-tend ces deux propositions est la même : il s’agit de regrouper sous un même toit des médecins et des professions paramédicales dans des zones plus ou moins désertées. Les candidats ne prennent que peu de risques sur ce thème : même les professionnels du secteur sont partants pour en finir avec les clivages. (A lire sur BFM)
Enfin, en matière de santé, les programmes de Nicolas Sarkozy et François Hollande pour les dépenses de santé sont étonnamment proches. Le premier promet de limiter leur progression à 2,5 % par an, le second à 3 %. Dans les deux cas, il s'agirait d'une croissance très faible. Un rythme aussi sage n'a été observé que par deux fois sous les gouvernements de Lionel Jospin - en 1997 et 1999 -et de François Fillon - en 2010 et 2011. La majorité prévoit déjà une progression limitée à 2,5 % cette année. « C'est déjà très sévère car, avec ça, il faut faire tourner les hôpitaux, financer la recherche, financer la maladie. Je m'en tiendrai à cela », a déclaré le président-candidat sur Canal+ la semaine dernière. « Je suis satisfait des résultats que nous avons obtenus sur l'assurance-maladie. Après tout, il n'est pas anormal qu'on dépense de l'argent pour ce que nous avons de plus cher, c'est-à-dire notre santé. » Pour tenir cet objectif, le chef de l'Etat a annoncé 13 milliards d'économies sur la période 2013-2016. Il s'agit essentiellement de la poursuite de mesures déjà engagées : baisse des prix des médicaments et de certains actes de médecins spécialistes, économies de gestion à l'hôpital (« Les Echos » du 6 avril)... Cela n'a pas empêché Marisol Touraine (PS) de dénoncer un « projet de démantèlement » de l'assurance-maladie. Campagne oblige. (Source : les échos)
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